Dans la catégorie jazz hot, années
1920, on pourrait bien avoir tiré le gros lot avec les Hot Sardines,
groupe new yorkais à la présentation impeccable (la pochette,
magnifique, est très évocatrice). Parmi les atouts du groupe, la
chanteuse Elizabeth en impose. Française exilée dans la grosse
pomme, Elizabeth, outre son timbre de gorge chaud et profond, est
aussi à l'aise dans les langues de Molière (« Zazou »,
« Petite Fleur ») que de Shakespeare, ce qui ne peut
laisser insensible de ce côté-ci de l'Atlantique. Musicalement le
groupe récite ses classiques avec classe. Swing impeccable de la
contrebasse et de la batterie, piano virevoltant et trompette
enivrante. Le violon (« Wake up in Paris ») ajoute une
petite touche manouche à l'ensemble. Pas foncièrement original mais
excellent dans un registre entraînant. Ce premier EP de quatre
titres à un goût de trop peu assez frustrant dans le fond. Affaire
à suivre en attendant un premier album en bonne et due forme...
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