Sur la pochette de ce nouvel album, le
deuxième, Myles Sanko pose, de profil, barbu et tiré à quatre
épingles. La posture n'est pas sans rappeler Marvin Gaye sur la
pochette de « What's going on ». Hélas les comparaisons
s'arrêtent là, point de constat social içi. En ce sens, ce nouvel
effort souffre d'un écueil récurrent de la scène soul
britannique : la vampirisation par la pop music (Nick Pryde, The
Impellers). Plein de bonne volonté, l'accompagnement musical est
plus que décent mais bien loin de provoquer la même ferveur que
chez les collègues d'outre-Atlantique (de Brooklyn en particulier).
On aimerait entendre les musiciens transpirer, on se contentera du
ronronnement doux et confortable de climatisation. Une bonne moitié
de cet album n'attend qu'une seule chose : qu'un réalisateur côté
d'Hollywood ou agence de publicité lui mette le grappin dessus pour synchroniser le tout et
décrocher un tube (« So much indeed » vraiment trop FM).
Propre, calibré, sans aspérité ou presque (« Shooting
Star » ou la jazzy « To my surprise » méritent
quand même le détour) cet album se révèle agréable mais guère
plus.
jeudi 18 décembre 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire