Macy Gray était de retour lundi soir dernier dans le
magnifique chapiteau en bois style années 1930 du Cabaret Sauvage. Macy Gray,
grande star du R N’B et de la soul au début des années 2000, avant que cette
dernière n’entame un grand virage rétro qui semble être aujourd’hui devenu la
norme. Macy Gray n’entre pas vraiment dans cette catégorie et a livré un show à
son image : groove toujours, superbe section rythmique batterie, basse et
percussions latines, mais aux ambiances variées : parfois très roots grâce
à l’orgue hammond B3 et à d’autres moments extrêmement moderne teinté de
hip-hop et d’électro. Dans la première catégorie, nous avons été gratifié d’un
excellent medley intimiste où Macy a chanté avec dans le premier temps le
bassiste en solo, puis avec l’orgue et enfin accompagnée par le guitariste en
acoustique. Superbe passage mettant en valeur sa voix si particulière à la fois
profonde, éraillée mais de tête, assez aïgue. Ce timbre qui fait d’elle une
interprète à part. Seule ombre au tableau, le show semble être rythmé par les
changements de tenues successifs (trop nombreux pour être comptés) de Macy et
de ses choristes. Conséquence directe, les musiciens sont souvent mis à
contribution pour meubler, le plus mal à l’aise étant très probablement le
guitariste qui chante assez maladroitement. Certes Macy arbore des tenues
extravagantes, robes à paillettes, boa à plumes, magnifiques qui lui vont à
ravir, elle est aussi très belle ce qui ne gâche évidemment rien, mais le
concert se trouve de fait un peu haché. Enfin bon, on fait un peu la fine
bouche, car la soirée fût très belle.
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