Fréquemment utilisés, les termes de « claque » ou
« grande révélation » font figure de lapalissade lorsqu’il s’agit de
chroniquer tel nouvel album ou tel nouveau groupe dont on est sincèrement
persuadé qu’il restera dans l’histoire. On a beau chercher, on ne trouve pas
vraiment mieux pour évoquer « Night Lights », le premier EP de
Goldwave. Originaire de Normandie, le cœur de la musique de Goldwave se trouve
pourtant de l’autre côté de la Manche, du côté de cette Angleterre froide des
années 1980. Goldwave s’est trompé de nom, le patronyme du groupe aurait dû
s’écrire avec un C à la place du G tant la musique semble s’inscrire dans cette
sombre tradition. Cinq titres donc, d’ambiance sombre et froide, évoquant les
aînés Joy Division, The Cure ou Interpol pour citer un exemple plus récent,
voire les Smiths sur leur versant le plus pop (« Sunshine »). Rien de
vraiment original, mais réellement impressionnant de finesse et de recherche,
et ce jusque dans le moindre détail de production. Cinq titres maîtrisés de
bout en bout, impeccablement produits, rien à redire. Vivement la suite.
www.facebook.com/goldwaveband
http://www.goldwave.bandcamp.com
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