Le disque s’ouvre par le grésillement typique d’un vieux
vinyle. En à peine trente secondes, le ton est donné et l’auditeur transporté
dans un tunnel temporel remontant jusqu’aux années 50 (cf. le design très
réussi de la pochette). Embarquons donc, si vous le voulez bien, pour notre
voyage. Au programme un peu de rockabilly mais surtout beaucoup de blues,
tendance jump comme à la grande époque. Swing soyeux, merci la contrebasse,
shuffle efficace de la batterie (« Midnight Boogie »), guitares
véloces aux sons clairs, interventions discrètes mais toujours à propos de
l’harmonica… Le menu est plutôt bon vous ne trouvez pas ? La chanteuse
Soazig Lebreton, quant à elle, se trouve à son aise quel que soit le contexte,
lent et intimiste (« Fairy tale of a a womanizer ») ou plus enlevé,
sa voix profonde et pleine de coffre trouve toujours l’intonation juste. Mais
les Lazy Buddies impressionnent aussi côté songwriting, les sept compositions
originales (sur les 13 au total que compte le disque) sonnent immédiatement
comme des classiques oubliés du genre. Rien de révolutionnaire certes, ce n’est
de toute façon pas le propos, mais joué avec passion.
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