Personnage iconoclaste et décalé, cultivant le no look façon
nerd avec soin Charles-Baptiste se veut différent. A contre courant de toutes
les modes possibles et imaginables, pas hype pour deux sous, Charles-Baptiste se
fout royalement du rock, de l’électro et de tout le reste communément regroupé
derrière l’adjectif « branché »… Non son influence revendiquée, et
assumée avec talent, est du côte de… Euh alors comment dire… La variété
française... Et pas n’importe laquelle, celle des années 70 ou malgré tout le
mal que l’on peut en penser il était quand même question d’instruments
organiques (dans le cas qui nous occupe, le piano sous influence Michel
Berger), de mélodies, voire de pop légère (les ouh ouh ouh qui parsèment ça et
là les chansons). Et puis surtout de textes qui sans être engagés ont néanmoins
du sens. Pour ce qui nous concerne, les quatre titres ici présents (soit une
bonne dizaine de minutes) s’écoutent assez agréablement. A vérifier toutefois
sur la durée d’un album. Quoiqu’il en soit, si Charles-Baptiste assume ses
influences avec autant de facilité, on peut de notre côté assumer qu’on
l’écoute avec plaisir et sans second degré.
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