Sorte de Jimi Hendrix de la basse, le jazzman Marcus Miller
revient avec un nouvel album intitulé « Renaissance ». Tournant le
dos aux expérimentations qui ont fait sa réputation, le Marcus Miller nouveau
se veut plus simple, mais toujours aussi électrique, c’est bel et bien d’une
« renaissance » dont il est question ici. Tour à tour funky, le
redoutable « Detroit », latin « Setembro » ou plus apaisé
« Sleepin into darkness », ce nouvel album s’articule autour de
l’instrument fétiche de son auteur qui marque son empreinte quelque soit le
style abordé. Sa basse rugit, roucoule, slappe, soutient la formation en force
(« Jekyll & Hyde ») ou se transforme au besoin en guitare lead.
Marcus Miller se lance même en solo intégral avec ses seules quatre cordes en
soutient sur « I’ll be there » qui clôture cet album. Entouré par une
fine équipe de musiciens (claviers, guitares, percussions, cuivres, Dr John en
chanteur invité…) Marcus Miller propose un album dense et copieux, riche en ambiances
variées comme un voyage avec escales au Brésil et à la Nouvelle Orléans. Avec
toujours en fil conducteur ces lignes de basses monstrueuses dont on n’a pas
fini de se languir.
www.marcusmiller.com
www.myspace.com/marcusmillerband
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