Il n’y a pas à dire mais une bonne petite explosion de rock
n’roll, il n’y a rien de mieux pour égayer un week end. Et en matière
d’explosion on a été plutôt bien servis en ce samedi soir avec Candy Flesh sur
la scène des Combustibles, sympathique bar/salle de concert/restaurant situé à
côté de la gare de Lyon. Candy Flesh donc nous avait laissé sur une excellente
impression avec son premier album « Psychotic tales » (chronique
ici), habile mélange entre rock garage et grunge. L’impression se confirme donc
en live où les frontières entre styles et époques s’effacent au profit de
l’énergie. Le socle rythmique (Goul à la basse et Laurent Léonard à la
batterie) est solide et donne l’assise au guitariste dandy Stéphane Dalle pour
parsemer son gros son d’un swing salutaire. Il ne s’agit pas seulement de faire
du bruit, il faut le faire avec classe. Quant à la chanteuse Clara Dalle, c’est
une petite riot girl en puissance qui chante, qui crie et fait le spectacle en montant
sur l’ampli de basse. Un petit regret toutefois, sa voix n’est pas toujours
bien mise en valeur et est parfois noyée dans le déluge de décibels. En tout
cas, la formule a plutôt bien marchée auprès du public à tel point que Stéphane
le guitariste a joué le dernier titre depuis la fosse au milieu du public en
faisant face aux autres membres du groupe restés sur scène. Le public était
tellement chaud, qu’il a refusé de les laisser partir et à exigé d’eux un
rappel alors que rien n’avait été répété. Pas grave il en faut plus pour
arrêter les Candy Flesh qui se sont alors lancé dans un long titre hypnotique
et psychédélique en hommage à Jim Morrisson, dévoilant là une autre facette de
leur talent. Le groupe a fini à genoux, la tête baissée vers le sol au bout
d’une longue dérive psyché noisy. Fort !!!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire