« An evening with Elliott Murphy », c’est toujours la garantie de passer une excellente soirée (voir mes messages des 14 et 17 mars 2007). Elliott à ses petites habitudes dans le club de jazz du New Morning depuis qu’il a quitté son New York natal pour venir s’exiler à Paris en 1989. Il faut dire que sa carrière outre-atlantique, débutée en 1973, lui avait valu jusqu’ici plus de déceptions qu’autres choses. C’est en Europe qu’Elliott a retrouvé un nouveau souffle grâce notamment à son association avec le guitariste Havrais Olivier Durand, véritable guitar-hero anonyme. Donc, c’est un petit rituel, tous les ans au mois de mars un peu avant ou après son anniversaire (le 16) Elliott donne sa petite réception au New Morning. Et nous, eh bien on est là presque tous les ans, parce qu’on aime beaucoup le folk-rock d’Elliott.
Le duo Elliott Murphy/Olivier Durand commence le concert à deux guitares acoustiques et une nouvelle chanson. Puis arrivent le batteur Alain Fatras et Laurent Prado le bassiste. Olivier empoigne alors une superbe Gretsh demi-caisse noire jouée à l’aide d’un bottleneck et le groupe entame « Pneumonia Alley ». On arrive ensuite en terrain connu avec les tubes « Green River » et « Sonny ». Comme dans toute bonne petite réception qui se respecte, les invités se succèdent le chanteur Alain Janvier (bel organe) et la chanteuse des Natives, superbe voix soul, qu’hélas on n’entend pas assez. C’est ensuite le fils d’Elliott, Gaspard James Murphy qui vient ensuite apporter sa contribution guitaristique. L’avantage du concert annuel, c’est qu’année après année, on le voit progresser. Et il est plutôt bon le gamin, mais il est encore un ado et son papa le rappelle à l’ordre, une fois l’ovation terminée, « mais il doit avoir son bac à la fin de l’année » ! Beaucoup de nouvelles chansons on été jouées ce soir et quelques rescapées des 70s « Last of the rock stars » (Aquashow, 1973) ; « Diamonds by the yard » et « You’ll never know what you’re in for » (Nights Lights, 1976). Je suis particulièrement content d’avoir entendu « Last of the rock stars », car il s’agit de la chanson qui ouvre son premier album « Aquashow », c’est donc un titre important, car on n’a jamais deux fois la chance de faire une première bonne impression. Le concert a duré plus de deux heures et demie et de nombreux rappels car le public refuse de partir. Il y eu notamment une reprise épique du « L.A. Woman » des Doors mélangée avec des passages de « Baby please don’t go » et du classique blues « Got my mojo working ». « L.A. Woman » a permis à Elliott de tracer un parallèle entre son propre parcours et celui de Jim Morrisson qui avait lui aussi quitté les Etats-Unis pour Paris (ou il n’a hélas vécu que trois mois en Mai et Juillet 1971 avant de décéder). L’ultime rappel fut « As Good As » (extraite de l’album « Coming home again ») jouée sans rien ni amplis ni micro, près du public, guitares folk, harmonica et percussions. Hélas, certains spectateurs n’ont même pas pris la peine d’arrêter leurs conversations, ce qui a perturbé l’audition et m’a aussi quand même pas mal contrarié. Enfin bon, c’est sur ce moment de grande convivialité que cet excellent concert s’est achevé.
http://www.elliottmurphy.com/
Le duo Elliott Murphy/Olivier Durand commence le concert à deux guitares acoustiques et une nouvelle chanson. Puis arrivent le batteur Alain Fatras et Laurent Prado le bassiste. Olivier empoigne alors une superbe Gretsh demi-caisse noire jouée à l’aide d’un bottleneck et le groupe entame « Pneumonia Alley ». On arrive ensuite en terrain connu avec les tubes « Green River » et « Sonny ». Comme dans toute bonne petite réception qui se respecte, les invités se succèdent le chanteur Alain Janvier (bel organe) et la chanteuse des Natives, superbe voix soul, qu’hélas on n’entend pas assez. C’est ensuite le fils d’Elliott, Gaspard James Murphy qui vient ensuite apporter sa contribution guitaristique. L’avantage du concert annuel, c’est qu’année après année, on le voit progresser. Et il est plutôt bon le gamin, mais il est encore un ado et son papa le rappelle à l’ordre, une fois l’ovation terminée, « mais il doit avoir son bac à la fin de l’année » ! Beaucoup de nouvelles chansons on été jouées ce soir et quelques rescapées des 70s « Last of the rock stars » (Aquashow, 1973) ; « Diamonds by the yard » et « You’ll never know what you’re in for » (Nights Lights, 1976). Je suis particulièrement content d’avoir entendu « Last of the rock stars », car il s’agit de la chanson qui ouvre son premier album « Aquashow », c’est donc un titre important, car on n’a jamais deux fois la chance de faire une première bonne impression. Le concert a duré plus de deux heures et demie et de nombreux rappels car le public refuse de partir. Il y eu notamment une reprise épique du « L.A. Woman » des Doors mélangée avec des passages de « Baby please don’t go » et du classique blues « Got my mojo working ». « L.A. Woman » a permis à Elliott de tracer un parallèle entre son propre parcours et celui de Jim Morrisson qui avait lui aussi quitté les Etats-Unis pour Paris (ou il n’a hélas vécu que trois mois en Mai et Juillet 1971 avant de décéder). L’ultime rappel fut « As Good As » (extraite de l’album « Coming home again ») jouée sans rien ni amplis ni micro, près du public, guitares folk, harmonica et percussions. Hélas, certains spectateurs n’ont même pas pris la peine d’arrêter leurs conversations, ce qui a perturbé l’audition et m’a aussi quand même pas mal contrarié. Enfin bon, c’est sur ce moment de grande convivialité que cet excellent concert s’est achevé.
http://www.elliottmurphy.com/
1 commentaire:
Hello Régis,
Je voulais te remercier de m'avoir fait découvrir Elliott Murphy, je ne le connaissais pas et ce fut une magnifique découverte, quel artiste ! j'ai été sur son site officiel (le lien que tu as mis) et j'ai pu découvrir par le biais de MP3 de très bonne qualité l'étendue de son talent, merci encore et je commence à accumuler le retard avec tes récents posts je me rattraperai demain...
A+
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