Le come back de l’année. Après sept longues années de séparation, les citrouilles Chicagoannes sont de retour. Bon, soyons honnêtes le groupe ne s’est pas reformé, pas de James Iha, de D’arcy ni même de Melissa Auf Der Maur à l’horizon. Ce nouvel album consacre les retrouvailles entre Billy Corgan et le batteur Jimmy Chamberlin qui ont tout enregistré à quatre mains. A ce compte-là, ce disque pourrait très bien être celui de la reformation de Zwan. Mais ne boudons pas notre plaisir. Car qu’importe leur configuration, les Pumpkins restent le meilleur medium pour la musique de Corgan. Que ce soit en solo ou avec Zwan, ce dernier n’a jamais vraiment convaincu sans son groupe fétiche. De fait, les Smashing Pumpkins sont scrutés, surveillés comme le lait sur le feu, par un bataillon de fans survoltés de par le monde. Le concert des retrouvailles, au Grand Rex de Paris a affiché complet en moins de dix minutes, j’aurai adoré vous en parler, encore aurait-il fallu que je réussisse à trouver une place.
Au sommet de leur popularité, dans la deuxième moitié des années 90, les Smashing Pumpkins avaient réussi a rendre cohérent tout un agrégat d’influences pas forcément compatibles de prime abord. Sur des bases rock et métal s’ajoutait du piano, des ballades acoustiques, des effets psychédéliques, des synthés new-wave, une tonalité parfois gothique. Il ne reste quasiment rien de tout cela aujourd’hui. Zeitgeist est un album taillé dans le rock, gravé à même le metal. Un peu comme si en se retrouvant, les deux compères avaient effectué un spectaculaire retour aux fondamentaux, repartant de zéro. A l’exception de trois ou quatre titres plus pop (“Bleeding the orchid”, “That’s the way my love is”, “Neverlost”), ce qui n’est pas une insulte soit dit en passant, les guitares sont en surchauffe et Chamberlin affiche une forme olympique. Un retour en force.
Au sommet de leur popularité, dans la deuxième moitié des années 90, les Smashing Pumpkins avaient réussi a rendre cohérent tout un agrégat d’influences pas forcément compatibles de prime abord. Sur des bases rock et métal s’ajoutait du piano, des ballades acoustiques, des effets psychédéliques, des synthés new-wave, une tonalité parfois gothique. Il ne reste quasiment rien de tout cela aujourd’hui. Zeitgeist est un album taillé dans le rock, gravé à même le metal. Un peu comme si en se retrouvant, les deux compères avaient effectué un spectaculaire retour aux fondamentaux, repartant de zéro. A l’exception de trois ou quatre titres plus pop (“Bleeding the orchid”, “That’s the way my love is”, “Neverlost”), ce qui n’est pas une insulte soit dit en passant, les guitares sont en surchauffe et Chamberlin affiche une forme olympique. Un retour en force.
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