mardi 17 juillet 2007

Dave Holland 5tet, Paris Jazz Festival, Parc Floral, 14 juillet 2007.


Le Paris Jazz Festival, c’est l’un des meilleurs plans de la ville en été. Tous les week ends de juin et de juillet, l’après-midi, des concerts sont organisés dans le cadre bucolique du Parc Floral. L’entrée aux concerts est gratuite une fois que l’on s’est acquitté des 5 euros pour l’entrée au parc.

Un peu de verdure ça ne fait jamais de mal. Les oiseaux chantent en cœur. Le soleil tape, on a passé l’après-midi en plein cagnard (plus de 30°C). Il y a bien une bâche tendue pour protéger de la pluie, mais, hélas, c’est la nuque qui est visée par le soleil. Il faut bien l’avouer, les concepteurs de l’auditorium du Parc Floral ont fait du super boulot. Le son y est aussi excellent que dans une salle de concert. Il n’y a que le plastique bon marché des sièges qui craint et qui fait mal aux fesses ! Et comme le service de sécurité est particulièrement diligent, il est hors de question d’assister au concert debout dans l’allée. Tout le monde assis ! Et on reste bien sage !

Bref, tout cela a bien peu d’importance car aujourd’hui on a une sacrée pointure sur scène. Mesdames, Messieurs, voici Dave Holland, contrebassiste anglais, ancien sideman de Mister Miles Davis. Oui, oui, Dave Holland en personne accompagné de son quintet : Chris Potter au sax, Robin Eubanks au Trombone, Steve Nelson au vibraphone et le batteur Nate Smith. Du jazz acoustique en formation somme toute assez réduite. Le batteur est particulièrement impressionnant, félin et puissant, ses soli seront très applaudis. Son dialogue (combat ?) avec le vibraphone est tendu, passionnant. Holland fait le boulot très proprement, il se retrouve régulièrement en trio avec le batteur et le vibraphone ou les cuivres. Lui aussi a le droit à ses soli. Quant aux cuivres et bien ma foi, ça souffle à en perdre haleine. La mise en place est réglée au millimètre. Le public a tellement apprécié qu’Holland est revenu par deux fois sur scène pour les rappels. Une après-midi bien agréable, mais tout de suite, là, vite un coca qu’on se rafraîchisse !

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