mercredi 25 avril 2007

BOB DYLAN, Palais Omnisport de Paris Bercy, 23 avril 2007.


A l’instar de certains jazzmen, Dylan n’a jamais interprété deux fois la même chanson de la même façon. J’exagère à peine. Et là, le blogueur est bien emmerdé, car il ne sait pas de quoi il va vous parler ! C’est ce soir mon cinquième concert de Dylan et comme d’habitude, le petit jeu consiste à reconnaître les chansons, bien souvent grâce aux paroles.

Bercy est ce soir dans une configuration que je ne connaissais pas, il n’y a pas de places debout, même la fosse est équipée de fauteuils et de strapontins numérotés. Les gradins sont clairsemés ce soir, en fait le public se ramène lorsque le concert commence. Donc pendant une demi-heure le public tâtonne dans l’obscurité, cherche sa place, la placeuse demande son pourboire et tout ce petit monde obstrue la vue de ceux qui étaient là à l’heure. Et pendant tout ce temps, Dylan chante. C’est très pénible.

Une voix off se fait entendre : «…bla bla bla please welcome Columbia recording artist Bob Dylan ». Dylan et son groupe font alors leur entrée en scène. Le backing band se compose de cinq membres, tous vêtus de costumes gris/bleus et de chapeaux assortis. Deux guitaristes, le bassiste, le batteur et le dernier musicien qui alterne entre violon et pedal-steel guitar. Bob est lui en costume noir avec un panama blanc. Pour la première fois depuis longtemps il joue de la guitare, une stratocater, sur scène avant de passer au clavier pour tout le reste du show. Musicalement, on est dans une veine country / rock n’roll bien loin du folk des débuts. Le concert a à peine commencé depuis plus de trois quarts d’heure lorsque les lumières se rallument et le groupe quitte la scène. La clameur commence à s’élever dans les tribunes : « REMBOURSEZ, REMBOURSEZ !!! ». En fait un message rassurant s’affiche sur l’écran au dessus de la fosse : « ENTRACTE 20 MINUTES ». Ouf. On a à peine vu la moitié du show. Quand le concert recommence c’est de nouveau le même cirque : « Vous vous êtes trompés, vous êtes à ma place… ». C’est d’un chiant je vous dis !

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