Si vous êtes amateur de musique et que vous avez la chance de pouvoir voyager en Californie, alors une visite chez le disquaire Amoeba Music s’impose. Il y a trois magasins Amoeba à Berkeley, San Francisco et Hollywood. Je peux vous parler du magasin de San Francisco que je connais bien pour y avoir dépensé des sommes totalement inconsidérées, vous êtes prévenus, cet endroit est un lieu de perdition pour votre carte bleue ! Niché sur Haight Street au numéro 1855 pour être précis, nous sommes ici en plein quartier hippie. Les boutiques sont colorées, l’encens y brûle continuellement et pour peu qu’il fasse soleil, de jeunes chevelus jouent de la guitare sèche accroupis à même le trottoir tous les deux blocs environs. Outre Amoeba, le quartier est riche en disquaires vintages spécialisés dans le vinyl et en boutiques de fringues décalées. Et tant que vous y êtes jetez un œil chez Haight Ashbury music center, une bonne boutique d’instruments. Et en sortant d’Amoeba, vous êtes à deux pas du Golden Gate Park, parfait pour la balade, le walkman fraîchement rechargé sur les oreilles.
Les magasins Amoeba sont totalement indépendants mais, ce n’est pas contradictoire aux Etats-Unis, de taille respectable, pour vous donner un ordre d’idées, le magasin de San Francisco est un ancien bowling. De fait, les Amoeba sont une caverne d’Ali Baba pour toutes les musiques, pop, rock, soul, blues, jazz, world, electro, dans tous les formats 33 tours, cassettes audios, CD ou DVD et VHS pour les films. Dès que vous entrez chez Amoeba, vous sentez la différence avec un Virgin, pas de PLV (promotion sur le lieu de vente) géantes pour Céline Dion (par exemple), les magasins ont vraiment une âme, une personnalité. Chez Amoeba on n’hésite pas à promouvoir de jeunes artistes locaux underground, on appelle ça le «Amoeba Homegrown Program ». Si vous faites vos courses à San Francisco, un jour de chance, vous pouvez croiser l’inénarrable Joel Gion, ancien membre du Brian Jonestown Massacre, qui maintenant travaille là-bas.
En outre, chez Amoeba, on peut assister à des showcases de groupes triés sur le volet. Amoeba est également devenu, depuis peu, un label de disques. Et après cette longue digression en forme d’introduction, on arrive enfin au sujet qui nous occupe aujourd’hui à savoir le nouvel EP de TV ON THE RADIO, live at Amoeba Music enregistré au magasin d’Hollywood le 22 septembre 2006. Les quatre titres du CD, qui dure tout de même 27 minutes me font penser que le showcase est proposé ici dans son intégralité. Un rapide coast to coast et nous voilà rendus à Brooklyn chez TV ON THE RADIO, groupe de rock black rageur, mais pas trop, et capable de marier foudre rock n’roll et expérimentation. Le CD débute avec « Blues from down here » qui n’a de blues que le nom mais quelle importance, tant que le rythme y est. Le deuxième morceau « Wolf like me » mélange guitare et cuivres. « Province » commence avec un arpège de guitare saturée envoûtant avant que les strates de guitares nous emmènent près de chez My bloody Valentine. La voix de tête du chanteur participe également de l’ambiance. « Wash the Day », le dernier morceau du disque, s’appuie également sur des nappes de guitares et une frappe puissante du batteur, la fin de la chanson est chantée en langue vernaculaire. La flûte présente sur les deux derniers titres apporte une note inattendue. TV ON THE RADIO reprend les choses là où les avaient laissées MY BLOODY VALENTINE, il y a de ça près de quinze ans. Une magie rare.
Les magasins Amoeba sont totalement indépendants mais, ce n’est pas contradictoire aux Etats-Unis, de taille respectable, pour vous donner un ordre d’idées, le magasin de San Francisco est un ancien bowling. De fait, les Amoeba sont une caverne d’Ali Baba pour toutes les musiques, pop, rock, soul, blues, jazz, world, electro, dans tous les formats 33 tours, cassettes audios, CD ou DVD et VHS pour les films. Dès que vous entrez chez Amoeba, vous sentez la différence avec un Virgin, pas de PLV (promotion sur le lieu de vente) géantes pour Céline Dion (par exemple), les magasins ont vraiment une âme, une personnalité. Chez Amoeba on n’hésite pas à promouvoir de jeunes artistes locaux underground, on appelle ça le «Amoeba Homegrown Program ». Si vous faites vos courses à San Francisco, un jour de chance, vous pouvez croiser l’inénarrable Joel Gion, ancien membre du Brian Jonestown Massacre, qui maintenant travaille là-bas.
En outre, chez Amoeba, on peut assister à des showcases de groupes triés sur le volet. Amoeba est également devenu, depuis peu, un label de disques. Et après cette longue digression en forme d’introduction, on arrive enfin au sujet qui nous occupe aujourd’hui à savoir le nouvel EP de TV ON THE RADIO, live at Amoeba Music enregistré au magasin d’Hollywood le 22 septembre 2006. Les quatre titres du CD, qui dure tout de même 27 minutes me font penser que le showcase est proposé ici dans son intégralité. Un rapide coast to coast et nous voilà rendus à Brooklyn chez TV ON THE RADIO, groupe de rock black rageur, mais pas trop, et capable de marier foudre rock n’roll et expérimentation. Le CD débute avec « Blues from down here » qui n’a de blues que le nom mais quelle importance, tant que le rythme y est. Le deuxième morceau « Wolf like me » mélange guitare et cuivres. « Province » commence avec un arpège de guitare saturée envoûtant avant que les strates de guitares nous emmènent près de chez My bloody Valentine. La voix de tête du chanteur participe également de l’ambiance. « Wash the Day », le dernier morceau du disque, s’appuie également sur des nappes de guitares et une frappe puissante du batteur, la fin de la chanson est chantée en langue vernaculaire. La flûte présente sur les deux derniers titres apporte une note inattendue. TV ON THE RADIO reprend les choses là où les avaient laissées MY BLOODY VALENTINE, il y a de ça près de quinze ans. Une magie rare.
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