Chez les Volunteered Slaves pas question de se laisser enfermer dans un style. Un seul mot d'ordre : la diversité et un objectif en ligne de mire : le swing, qui emporte l'auditeur dans un tourbillon qui ne se termine jamais tout à fait. Ainsi, le groupe nous entraîne dans un trip jazzystique (car c'est bien de cela qu'il s'agît au départ) détonnant. On y chante en anglais bien sûr mais aussi, et c'est plus étonnant, en japonais, en arabe et en créole. Au passage on croise quelques reprises surprenantes « God Only Knows » (The Beach Boys), « Video Killed The Radio Star » (Buggles) mais aussi The Clash (« Rock the Casbah » cité au détour de « Kahina »). La musique, quant à elle, fait la grande boucle. Si jazz et funk constituent la matrice, cette dernière s’enrichit d'influences électro par le biais d'un clavier bien inspiré (« Osun »), de pop (cf. les reprises sus-citées), de hip-hop (ah flow de Indy Eka !) et de rock (« Jonathan's Back ») ; tout ceci sous l'égide de percussions africaines à faire groover un cadavre (cf. « Bara »). Merveilleusement incarné par un sextet de vocalistes d'exception, évoquant l'Afrique une fois encore, ce méli-mélo détonnant prend une tournure cinématographique. On pense en particulier au slammeur Allonymous dont la voix de gorge donne des accents de film noir à « The Gambler ». Son association avec Indy Eka fait des étincelles, on jurerait leur scène de ménage « Watersplash » issue d'une série B de blaxploitation. Sacré cocktail. Etes-vous prêts pour le plongeon, la tête la première dans le grand bain (cf. la pochette) de la musique ?
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