Deuxième album pour ce groupe formé de musiciens français (dont deux Poitevins) entourant le chanteur écossais Jimme O'Neill, qui au siècle dernier cartonnait un peu partout avec son groupe les Silencers. Le nom du groupe laisse peu de place au doute, il est question de musique celtique et bouzouki, violons, banjo, mandoline et cornemuse sont de sortie. Mais comme chez leurs confrères de Doolin', il est autant question de respecter la tradition que de décloisonner les genres. Ainsi, ce nouveau disque se pare parfois d'influences très rock (« Hoolieman », « Dreams to believe in », « Aliens », "A sack of bones"), ce qui est assez commun depuis l'éclosion des Pogues et autres Dropkick Murphys, auxquels on peut penser parfois en version allégée et moins punk. Classique donc mais hautement appréciable, tant l'énergie habitant ces titres est contagieuse et perceptible dans la voix magnifiquement éraillée du chanteur Jimme. Mais l'album réserve bien d'autres surprises, comme l'ouverture vers le blues (« When you need someone ») ou les musiques du monde. Ainsi, Faada Freddy vient prêter sa voix au premier single « Christmas 1914 », ailleurs on retrouve une derbouka (une percussion orientale) pour un résultat évoquant à la fois le moyen-orient ou le reggae jamaïcain (« A dub for Black Donald »), qui constitue une autre influence prégnante sur l'album. Un disque en forme de voyage, donc, avec une chanson pour chaque escale.
En concert le 11 novembre à Paris (Le Flow)
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