Après une série de
maxi ravageurs, et un passage dévastateur à Rock en Seine l'été
dernier, le temps est venu pour les Psychotic Monks de franchir le
Rubicon à leur tour avec la sortie de ce premier album. Œuvre
ambitieuse, « Silence slowly and madly shines » est
découpée en quatre parties différentes. Avant même que la moindre
note ne s'échappe des enceintes, un coup d’œil sur la
(magnifique) pochette laisse augurer d'un album intense et fort en
émotions. Et on n'est pas déçus ! La pédale fuzz enclenchée
à fond, The Psychotic Monks livre sa version du rock psyché et
garage transcendée par le heavy metal («Sink ») et comme
transpercée par une vision sombre. Car cet album est un album
d'ambiance. Sombre, noir et quelque peu inquiétant, The Psychotic
Monks plonge l'auditeur au cœur d'une tornade sonore, entre guitares
abrasives, batteries folles et nappes synthétiques anxiogènes le
long de passages instrumentaux qui s'étirent en longueur. Chamboulé,
bouleversé, l'auditeur ne ressort pas indemne d'un tel disque. En
effet, comme le laisse supposer le nom du groupe, il y a chez les
Psychotic Monks quelque chose de lancinant qui hypnotise et emporte
l'auditeur. L'influence du rock des années 70, prégnante au sein du
groupe, s'en retrouve ainsi totalement transcendée. Pour un coup
d'essai, c'est un coup de maître !
En concert le 30/03
à Paris (Petit Bain)
https://twitter.com/psychoticmonks
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire