Après bien des
tourments (cf. « Run through the storm »), le nouvel et
troisième effort de Pamela Hute est disponible dans le bacs. Quatre
ans après « Bandits », un excellent disque incompris qui
s'est soldé par un douloureux échec commercial, « Highline »
sonne comme un renouveau et sort sur le propre label, My Dear
Recordings, monté par l'artiste. Une fois de plus, le salut est venu
d'outre-Atlantique et, après John Agnello appelé à la rescousse
pour sauver le disque précédent, c'est le producteur Jay Pellicci
(Sleater Kiney, Avi Buffalo) qui a enregistré l'album dans une
maison du sud de la France. Accompagnée dans cette aventure par un
nouveau line-up (une basse, une deuxième guitare) Pamela voit
s'ouvrir de nouveaux horizons, acoustiques (« All I say », "Stick Around")
et pop (« Summer of 75 »), les guitares, toujours une
composante essentielle de sa musique, d'autant plus que les claviers
ont presque complètement disparus, sont canalisées, moins tranchantes que par le passé
(encore que « Getting old »), accompagnent le mouvement
(« Fool you », « Hectic dream ») de
compositions minimalistes (« I Know »). Ce nouvel effort
baigne dans une étrange atmosphère, mélancolique (« Gunshot »,
« Run through the storm ») mais pourtant lumineuse
(« Summer of 75 », « Nothing to see »). Un
peu à l'image de l'artiste, passée à deux doigts de raccrocher
définitivement sa guitare, ce nouvel album refuse de céder et tient
bon la barre. Écoutez-le !
jeudi 9 mars 2017
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire