Tel le phœnix
renaissant de ses cendres, Cris Luna a entamé une nouvelle carrière
en 2010, 20 ans après avoir raccroché sa guitare. Le créneau n'a
pas bougé d'un iota depuis, le plaisir de jouer avant tout, quant
aux disques, ils se font entre amis et en totale indépendance.
« Phoenix » est la troisième sortie de Cris Luna depuis
son retour aux affaires. Le disque s'écoute comme un retour en
adolescence et un parfum d’insouciance (cf. la pochette) se dégage
de ces 11 titres. Les guitares sont puissantes et énormes, la
pulsation de la section rythmique frôle l'apoplexie. Avec un talent
certain, une bonne dose d'énergie et un enthousiasme à toute
épreuve, le quatuor rend hommage à ses marottes, le punk/garage
façon Stooges (« Love and hate ») et le hard rock/heavy
metal des années 70 et 80 (« Lana », « Heavy metal
kid », « Lords of Luna » qui sonne comme du U2 sous
adrénaline, dopé aux décibels). Marqué par certaines épreuves
passées, le disque parfois se pare d'un feeling plus dark (« Neither
here nor there », « There will be love »),
sentiment passager et évanescent qui ne dure qu'un instant avant que
le groupe ne reprenne son entreprise sonique. S'il est entendu que
cet album ne changera la face du monde, l'ensemble est suffisamment
abouti pour nous fournir notre dose de décibels et c'est déjà
beaucoup.
vendredi 10 mars 2017
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