Le disque d’une rencontre, la passerelle entre deux univers.
A ma droite, Joe Driscoll le New Yorkais, c’est la face urbaine du duo. A ma
gauche, Sekou Kouyate, l’Africain incarne quant à lui la facette vernaculaire.
Joignant leurs forces, les deux hommes projettent de ramener le rap et par
extension le blues à ses racines africaines. Et c’est parti pour un beau voyage
le long de ces neuf plages dans les plaines africaines où dominent les
instruments ancestraux (« Passport 1 ») ; dans le fond résonnent
les sirènes et autres bruits de rue estampillés NYC (« Tanama » qui
ouvre l’album et "Birnakely"). L’amalgame prend particulièrement bien sur « Faya 1 »
ou le flow de Joe Driscoll se mêle à merveille à un gombo musical composé de
guitare wha-wha et de divers instruments acoustiques typiques. Plus soulful
« Lady 2 » est une autre belle réussite de cet opus plutôt réussi.
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