mardi 14 mai 2013

Joe Driscoll & Sekou Kouyate : « Faya »




Le disque d’une rencontre, la passerelle entre deux univers. A ma droite, Joe Driscoll le New Yorkais, c’est la face urbaine du duo. A ma gauche, Sekou Kouyate, l’Africain incarne quant à lui la facette vernaculaire. Joignant leurs forces, les deux hommes projettent de ramener le rap et par extension le blues à ses racines africaines. Et c’est parti pour un beau voyage le long de ces neuf plages dans les plaines africaines où dominent les instruments ancestraux (« Passport 1 ») ; dans le fond résonnent les sirènes et autres bruits de rue estampillés NYC (« Tanama » qui ouvre l’album et "Birnakely"). L’amalgame prend particulièrement bien sur « Faya 1 » ou le flow de Joe Driscoll se mêle à merveille à un gombo musical composé de guitare wha-wha et de divers instruments acoustiques typiques. Plus soulful « Lady 2 » est une autre belle réussite de cet opus plutôt réussi.

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