vendredi 26 février 2010

Florence and the machine, Le Bataclan, 24 février 2010.


Le Bataclan qui accueille ce soir Florence et sa machine, s’est pour l’occasion paré de séduisants atours. Un immense rideau reprenant le motif fleuri de la pochette de l’album orne l’arrière scène. La grosse caisse de la batterie est décorée avec le logo des poumons ; un immense bouquet de fleurs séchées est posé devant le clavier et le pied du micro est orné de roses. A côté de la batterie sont accrochées deux cages aux oiseaux décorées de guirlandes lumineuses. La salle est baignée de fumigènes contribuant à rendre l’atmosphère un peu bizarre, comme suspendue dans le temps et l’espace. Les musiciens sont cinq sur scène, à la classique formule guitare, basse, batterie et clavier vient s’ajouter une harpe assez inhabituelle dans la pop. Florence débarque sur scène en jetant des fleurs dans le public, mignonne comme tout dans sa tenue blanche. Il se dégage d’elle comme une impression de légèreté, elle saute, virevolte, tourne et que sait-je encore. Un show assez énergique somme toute. Avec aussi une part d’exhibitionnisme car comme chacun le sait, le blanc génère des transparences… Musicalement Florence semble trouver une cohérence sur scène qui fait un peu défaut à l’album mais, l’élément le plus marquant reste sa voix, particulièrement impressionnante en live. Puissante mais aussi capable de tenir longtemps sur la même note. Pas bégueule Florence fait son possible pour parler français et créer une connexion avec le public. Et ça marche plutôt pas mal…

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