L’international, un petit bar jeune et sympa, avec salle de concert installée dans la cave, a accueilli une belle soirée de rock n’roll samedi soir. Deux groupes sont au programme : Tennisoap, de retour après un premier passage en demi-teinte au Grand Palais, et le trio lyonnais Welling Walrus.
On commence donc avec le quatuor bisontin Tennisoap qui à l’International, une salle à l’esprit plutôt indé, a trouvé un cadre à sa mesure. Au vu de ce concert, il apparaît clairement que la musique de Tennisoap a ses racines dans le rock indépendant du début des années 90. Le son est carré et puissant. La batteuse cogne aussi bien voire même mieux que beaucoup de mecs que je connais. Cette base rythmique des plus solide, car dans le genre le bassiste n’est pas mal non plus, laisse le champ libre pour que les guitaristes s’en donnent à cœur joie. En particulier sur « Beach’s son » à la pédale wha-wha. Les Tennisoap nous gratifie d’un joli lâché de décibels. Sauts, grands écarts, guitares qui se balancent en l’air comme des raquettes (de tennis !!!), les Tennisoap apparaissent un peu à l’étroit sur la petite scène et on frôle l’accrochage à plusieurs reprises (Simon, le chanteur m’assurera du contraire après coup). Au chant et à la guitare rythmique, Simon est inspiré. Les yeux à demi-clos, il cherche l’état d’esprit approprié à chaque titre. Beaucoup de nouveaux morceaux furent joués, ce dont Simon s’excusera auprès du public : « d’habitude on est plus souriants mais là on est un peu nerveux, beaucoup de chansons sont jouées en concert pour la deuxième fois seulement ». « On a quasiment joué l’intégralité du deuxième disque » m’avouera Simon après coup. Le set se terminera avec un titre « long et sauvage » (Engine ?), dixit le chanteur, alternance entre arpège délicat et déferlante d’accords saturés. Tennisoap quitte alors la scène avec fracas, Simon balançant sa guitare. « Il ne faut pas y voir un geste de colère, me dit-il, c’est juste pour quitter la scène en faisant du bruit. Je sais exactement comment faire tomber la guitare sans la casser. Aucun risque ». Un bon petit concert en somme pour ce groupe attachant, vivement le deuxième disque.
Changement d’ambiance avec le groupe suivant Welling Walrus, un trio qui nous vient de Lyon. Est-ce le chapeau melon du chanteur, ou son faux accent cockney, mais il me semble que ce groupe dégage une excentricité typiquement britannique. Pas désagréable d’ailleurs. La pop de Welling Walrus, carrée et efficace, est servie par trois bons musiciens. A la classique formule guitare, basse et batterie, les Welling Walrus rajoute une touche baroque avec un orgue, joué alternativement par le guitariste et le bassiste. Musicalement, ce groupe n’a peur de rien, pas même de jouer une valse. Belle découverte. Et puis un groupe qui chante aussi bien « les loosers de la drague » ne peut que retenir notre attention. A suivre, leur premier album est en cours d’enregistrement…
www.myspace.com/tennisoap
www.myspace.com/wellingwalrus
On commence donc avec le quatuor bisontin Tennisoap qui à l’International, une salle à l’esprit plutôt indé, a trouvé un cadre à sa mesure. Au vu de ce concert, il apparaît clairement que la musique de Tennisoap a ses racines dans le rock indépendant du début des années 90. Le son est carré et puissant. La batteuse cogne aussi bien voire même mieux que beaucoup de mecs que je connais. Cette base rythmique des plus solide, car dans le genre le bassiste n’est pas mal non plus, laisse le champ libre pour que les guitaristes s’en donnent à cœur joie. En particulier sur « Beach’s son » à la pédale wha-wha. Les Tennisoap nous gratifie d’un joli lâché de décibels. Sauts, grands écarts, guitares qui se balancent en l’air comme des raquettes (de tennis !!!), les Tennisoap apparaissent un peu à l’étroit sur la petite scène et on frôle l’accrochage à plusieurs reprises (Simon, le chanteur m’assurera du contraire après coup). Au chant et à la guitare rythmique, Simon est inspiré. Les yeux à demi-clos, il cherche l’état d’esprit approprié à chaque titre. Beaucoup de nouveaux morceaux furent joués, ce dont Simon s’excusera auprès du public : « d’habitude on est plus souriants mais là on est un peu nerveux, beaucoup de chansons sont jouées en concert pour la deuxième fois seulement ». « On a quasiment joué l’intégralité du deuxième disque » m’avouera Simon après coup. Le set se terminera avec un titre « long et sauvage » (Engine ?), dixit le chanteur, alternance entre arpège délicat et déferlante d’accords saturés. Tennisoap quitte alors la scène avec fracas, Simon balançant sa guitare. « Il ne faut pas y voir un geste de colère, me dit-il, c’est juste pour quitter la scène en faisant du bruit. Je sais exactement comment faire tomber la guitare sans la casser. Aucun risque ». Un bon petit concert en somme pour ce groupe attachant, vivement le deuxième disque.
Changement d’ambiance avec le groupe suivant Welling Walrus, un trio qui nous vient de Lyon. Est-ce le chapeau melon du chanteur, ou son faux accent cockney, mais il me semble que ce groupe dégage une excentricité typiquement britannique. Pas désagréable d’ailleurs. La pop de Welling Walrus, carrée et efficace, est servie par trois bons musiciens. A la classique formule guitare, basse et batterie, les Welling Walrus rajoute une touche baroque avec un orgue, joué alternativement par le guitariste et le bassiste. Musicalement, ce groupe n’a peur de rien, pas même de jouer une valse. Belle découverte. Et puis un groupe qui chante aussi bien « les loosers de la drague » ne peut que retenir notre attention. A suivre, leur premier album est en cours d’enregistrement…
www.myspace.com/tennisoap
www.myspace.com/wellingwalrus
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire