Il fut un temps où Rivers Cuomo était mal dans sa peau et frustré. A la tête de Weezer, son groupe, il lui arrivait aussi de publier des albums brillants, les quatre premiers de son combo. Aujourd’hui Rivers Cuomo est marié, père de famille et converti à la méditation. Visiblement, l’homme est heureux. Ce qui sera nettement moins le cas de ses fans, qui auront bien des raisons de fulminer à l’écoute de ce nouvel opus. Foirés, les deux précédents albums de Weezer « Make Believe » et le « Red album » l’étaient déjà. Mais au moins le temps d’un « Troublemaker », d’un « Beverly Hills » ou d’un « Pork and beans », soit autant de singles inspirés, le groupe arrivait à sauver la face. Ce qui n’est même plus le cas ici. Voilà, ça fait mal de se l’avouer mais Weezer est devenu un groupe de skateurs bas du front. Le fond du fond semble être atteint avec ce « Can’t stop partying », qui réveille à lui seul le pire des années 80 (qui une bonne fois pour toutes n’étaient pas si cool que cela). Comment le public de « Hash pipe » peut-il se reconnaître là-dedans ? Faut-il encore croire en ce groupe ? Si vous le pouvez, offrez-vous l’édition deluxe de l’album, car c’est encore parmi les bonus que se trouvent les meilleures pièces…
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