En 2007, le regretté soulman de Detroit Nathaniel Mayer, auteur du tube « Village of love » en 1962, effectuait un impressionnant retour discographique avec l’album « Why don’t you give it to me ? » enregistré en deux jours et deux nuits d’été avec l’aide du guitariste Dan Auerbach (Black Keys) et du bassiste Troy Gregory (Dirtbombs). Cet album magnifique ouvrait une brèche entre soul, rock garage et blues qui a relancé sa carrière et lui a donné l’occasion de venir chanter en Europe, à la Maroquinerie en particulier où il a gratifié le public d’un concert d’anthologie. Hélas Mayer décédait en novembre 2008 au terme d’une vie d’excès et en ayant flirté d’un peu trop près avec l’alcool, les drogues, la prison et les femmes. Aujourd’hui sort, à titre posthume, un second volume compilant les chutes de studio de 2007 en compagnie des mêmes protagonistes. Si le résultat, assez similaire, est toujours aussi bon, il est malgré tout moins marquant. Les meilleurs morceaux de la session ont servi à alimenter l’album « Why don’t you give it to me ? », c’est aux restes que l’on a droit. Mais quels restes ! Le plus impressionnant c’est toujours la voix de Mayer qui semble, plus que jamais, venir d’outre tombeau. Et toujours cet aspect jam interminable et psychédélique qui a permis d’accoucher de chansons comme les blues « She’s bad » et « The Puddle ». Les sept chutes de studio sont complétées par deux titres acoustiques, enregistré avec le seul Matthew Smith à la guitare folk au cours d’une interview radio. Il s’agit là des deux seuls titres « unplugged » connus de toute la carrière de Nathaniel Mayer. La chanson inaugurale de l’opus s’intitule « Dreams come true ». Espérons qu’avec ce disque Nate a réalisé un rêve. L’un de ceux qu’il faisait lors de son passage sur cette Terre. RIP Brother.
samedi 31 octobre 2009
Nathaniel Mayer : « Why won’t you let me be Black »
En 2007, le regretté soulman de Detroit Nathaniel Mayer, auteur du tube « Village of love » en 1962, effectuait un impressionnant retour discographique avec l’album « Why don’t you give it to me ? » enregistré en deux jours et deux nuits d’été avec l’aide du guitariste Dan Auerbach (Black Keys) et du bassiste Troy Gregory (Dirtbombs). Cet album magnifique ouvrait une brèche entre soul, rock garage et blues qui a relancé sa carrière et lui a donné l’occasion de venir chanter en Europe, à la Maroquinerie en particulier où il a gratifié le public d’un concert d’anthologie. Hélas Mayer décédait en novembre 2008 au terme d’une vie d’excès et en ayant flirté d’un peu trop près avec l’alcool, les drogues, la prison et les femmes. Aujourd’hui sort, à titre posthume, un second volume compilant les chutes de studio de 2007 en compagnie des mêmes protagonistes. Si le résultat, assez similaire, est toujours aussi bon, il est malgré tout moins marquant. Les meilleurs morceaux de la session ont servi à alimenter l’album « Why don’t you give it to me ? », c’est aux restes que l’on a droit. Mais quels restes ! Le plus impressionnant c’est toujours la voix de Mayer qui semble, plus que jamais, venir d’outre tombeau. Et toujours cet aspect jam interminable et psychédélique qui a permis d’accoucher de chansons comme les blues « She’s bad » et « The Puddle ». Les sept chutes de studio sont complétées par deux titres acoustiques, enregistré avec le seul Matthew Smith à la guitare folk au cours d’une interview radio. Il s’agit là des deux seuls titres « unplugged » connus de toute la carrière de Nathaniel Mayer. La chanson inaugurale de l’opus s’intitule « Dreams come true ». Espérons qu’avec ce disque Nate a réalisé un rêve. L’un de ceux qu’il faisait lors de son passage sur cette Terre. RIP Brother.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire