Situé dans le quartier de Lakeview, ou je réside ces jours-ci, le Kingston Mines, baptisé en hommage à une ville de l’Illinois, est une institution du Blues de Chicago qui a ouvert en 1972. La programmation blues de Chicago fonctionne en circuit fermé. Les bluesman sortent peu de la ville où ils ont chacun leurs résidences dans les nombreux clubs de la ville. Parfois ils arrivent jusqu’à nous par le biais des festivals d’été. Autant dire qu’ils sont plutôt underground.
Le Kingston Mines c’est un peu deux clubs en un seul. Il y a deux salles distinctes, séparées par un bar qui court dans le sens de la longueur. Chaque salle présente peu ou prou le même décor boisé du juke joint du vieux sud. L’assistance est plutôt clairsemée, après tout on est un mardi soir, en pleine semaine, et plutôt composée de touristes, oui mais qui s’intéressent à la chose bleue, venus principalement du Canada, d’Angleterre et d’autres Etats des Etats-Unis d’Amérique. Pourtant il ne s’agit pas de se tromper, le Kingston Mines a du cachet, de l’authenticité et on est loin de Disney. Les concerts ne commençant qu’à 21h30, je patiente en sirotant une bière et en jouant sur des jeux vidéos aussi vintage, pacman et space invaders, que l’endroit lui-même. Je constate avec dépit que les années ont fait leur œuvre et que je ne suis plus aussi diligent que par le passé…
Bref sur ces entrefaites, un sacré personnage fait son entrée en scène sous la forme du MC venu présenter le premier groupe Joe Barr and the Soul Purpose. Ce mec donne l’impression d’avoir vécu toute sa vie dans ce genre d’endroit, la casquette kangol visée sur le crâne il explique la législation anti-tabac en vigueur tout en fumant tranquillement sa clope. Sa voix graveleuse trahit les années, les mégots et les fonds de bouteilles, sur qu’il en aurait de belles à raconter…
Puis la musique commence et on se sent immédiatement à l’aise. Joe Barr et son quartet commencent leur set, composé à 90 % de matériel original à l’exception de la reprise du classique « Cheaper to keep her ». La musique est pleine de feeling, en particulier le clavier et Joe a un organe « soulful ». Il ne tarde d’ailleurs pas à en faire la preuve allant se balader parmi le public pour aller chanter la sérénade à toute l’assistance féminine présente ce soir là. Après une heure de bon soul/blues, l’assistance est invitée à passer dans la salle d’à côté ou nous attend le Joanna Connor Band.
Le Kingston Mines c’est un peu deux clubs en un seul. Il y a deux salles distinctes, séparées par un bar qui court dans le sens de la longueur. Chaque salle présente peu ou prou le même décor boisé du juke joint du vieux sud. L’assistance est plutôt clairsemée, après tout on est un mardi soir, en pleine semaine, et plutôt composée de touristes, oui mais qui s’intéressent à la chose bleue, venus principalement du Canada, d’Angleterre et d’autres Etats des Etats-Unis d’Amérique. Pourtant il ne s’agit pas de se tromper, le Kingston Mines a du cachet, de l’authenticité et on est loin de Disney. Les concerts ne commençant qu’à 21h30, je patiente en sirotant une bière et en jouant sur des jeux vidéos aussi vintage, pacman et space invaders, que l’endroit lui-même. Je constate avec dépit que les années ont fait leur œuvre et que je ne suis plus aussi diligent que par le passé…
Bref sur ces entrefaites, un sacré personnage fait son entrée en scène sous la forme du MC venu présenter le premier groupe Joe Barr and the Soul Purpose. Ce mec donne l’impression d’avoir vécu toute sa vie dans ce genre d’endroit, la casquette kangol visée sur le crâne il explique la législation anti-tabac en vigueur tout en fumant tranquillement sa clope. Sa voix graveleuse trahit les années, les mégots et les fonds de bouteilles, sur qu’il en aurait de belles à raconter…
Puis la musique commence et on se sent immédiatement à l’aise. Joe Barr et son quartet commencent leur set, composé à 90 % de matériel original à l’exception de la reprise du classique « Cheaper to keep her ». La musique est pleine de feeling, en particulier le clavier et Joe a un organe « soulful ». Il ne tarde d’ailleurs pas à en faire la preuve allant se balader parmi le public pour aller chanter la sérénade à toute l’assistance féminine présente ce soir là. Après une heure de bon soul/blues, l’assistance est invitée à passer dans la salle d’à côté ou nous attend le Joanna Connor Band.
Cette dernière et son quartet, deux guitares, basse et batterie évolue dans un registre nettement plus rock, plus électrique, proche de Led Zeppelin ou de l’AC/DC des débuts qui n’oublie cependant pas les classiques de la soul comme le prouvera la reprise de Sex Machine (James Brown) sur la fin du set. Evidemment ça change, y compris parmi le public beaucoup plus dansant que dans la chambre d’à côté. Comme l’avait prédit le fameux MC c’est du blues with attitude, la nénette en a dans le pantalon. Après une heure de show tout le monde finira en nage sous les vivats de la foule et on passe d’une salle à l’autre jusqu’à quatre heures du matin…
http://joannaconnorband.com/
Contact Joe Barr : joebar1952@yahoo.com
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