Petite digression cinématographique aujourd’hui pour vous toucher deux mots de la bande originale de Death Proof, le nouveau film de Quentin Tarantino.
Qu’il est bien loin le temps des « Bullitt », « Shaft » et autres « Superfly », le temps où les bandes originales de films étaient de vrais bons disques. On assiste maintenant à des compilations de « musiques inspirées du film », agrégats de groupes ou chanteuses à la mode que l’on essaye de refiler à un public d’adolescents (manque de pot, ces derniers n’achètent plus de disques). Dans ce marasme actuel, il y a néanmoins un sur qui compter : Tarantino. Bien qu’il n’ait jamais signé de film musical, à proprement parler genre biopic, documentaire ou concert filmé, Tarantino est un authentique cinéaste musical. Ses films et les bandes son qui vont avec, sont montés avec un sens du rythme digne d’un batteur. Personne n’utilise la musique comme lui. « Pulp Fiction », « Jackie Brown » et dans une moindre mesure « Reservoir dogs » sont aussi de très bon albums. J’imagine sans peine Tarantino fouiller compulsivement les bacs de vinyles à 1 $ chez Amoeba Music. « Death Proof » ne déroge pas à la règle, le CD regorge de groupes oubliés des années 60 et 70 et le résultat est absolument irrésistible. Est-ce que quelqu’un se souvient de Smith (non, rien à voir avec Morrissey) ou de Pacific Gas & Electric ? Et bien à l’écoute du disque on a qu’un envie : celle d’en savoir plus sur ces groupes.
Le skeud s’ouvre sur le bien nommé « The last race » de Jack Nitsche et son intro avec un bruit de moteur genre enfer mécanique : c’est la highway californienne qui sort par les enceintes ! Un truc à faire groover l’autoroute. Comme d’habitude, les morceaux sont entrecoupés d’extrait de dialogues qui permettent de mieux s’immerger dans l’ambiance. Quentin nous a réservé une bonne surprise avec la présence de notre francophone et francophile April March, c’est son « Chick Habit » qui clôture le disque. Pour la suite rendez-vous le 6 juin au cinéma…
Qu’il est bien loin le temps des « Bullitt », « Shaft » et autres « Superfly », le temps où les bandes originales de films étaient de vrais bons disques. On assiste maintenant à des compilations de « musiques inspirées du film », agrégats de groupes ou chanteuses à la mode que l’on essaye de refiler à un public d’adolescents (manque de pot, ces derniers n’achètent plus de disques). Dans ce marasme actuel, il y a néanmoins un sur qui compter : Tarantino. Bien qu’il n’ait jamais signé de film musical, à proprement parler genre biopic, documentaire ou concert filmé, Tarantino est un authentique cinéaste musical. Ses films et les bandes son qui vont avec, sont montés avec un sens du rythme digne d’un batteur. Personne n’utilise la musique comme lui. « Pulp Fiction », « Jackie Brown » et dans une moindre mesure « Reservoir dogs » sont aussi de très bon albums. J’imagine sans peine Tarantino fouiller compulsivement les bacs de vinyles à 1 $ chez Amoeba Music. « Death Proof » ne déroge pas à la règle, le CD regorge de groupes oubliés des années 60 et 70 et le résultat est absolument irrésistible. Est-ce que quelqu’un se souvient de Smith (non, rien à voir avec Morrissey) ou de Pacific Gas & Electric ? Et bien à l’écoute du disque on a qu’un envie : celle d’en savoir plus sur ces groupes.
Le skeud s’ouvre sur le bien nommé « The last race » de Jack Nitsche et son intro avec un bruit de moteur genre enfer mécanique : c’est la highway californienne qui sort par les enceintes ! Un truc à faire groover l’autoroute. Comme d’habitude, les morceaux sont entrecoupés d’extrait de dialogues qui permettent de mieux s’immerger dans l’ambiance. Quentin nous a réservé une bonne surprise avec la présence de notre francophone et francophile April March, c’est son « Chick Habit » qui clôture le disque. Pour la suite rendez-vous le 6 juin au cinéma…
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