Le nouveau casino a ouvert en 2001. Pour accéder à la salle de concert, on doit parcourir un long couloir assez étroit et la salle, toute en longueur, est assez sombre. Les murs latéraux sont en relief composés de plaques métalliques en formes de triangles. Le plafond est orné d’une boule disco et de deux chandeliers. Le bar court le long du mur droit et est surplombé de deux lampes de bloc opératoire. Le zinc est lumineux. La mezzanine surplombant le fond de la fosse est sympa, un petit espace « lounge » avec une banquette le long du mur, des fauteuils, des tables basses. Malheuresement elle est fermée ce soir.
Après une première partie assurée par un dénommé Tahiti Boy, chantant en anglais avec pour seul accompagnement son clavier vintage, Money Mark et son groupe font leur entrée en scène. Ils sont cinq : Basse, Batterie, Guitare, Clavier et Mark alternant clavier et guitare. Mark vêtu d’une veste marron, chemise beige, cravate assortie et d’un jean arrive avec son petit magnétophone à cassettes jouant un morceau de jazz. La musique s’écoule pendant que le groupe prend ses aises. Mark : « Bonsoir, remontez vos chaussettes car on va vous botter les fesses ce soir » avant d’attaquer leur set sur « Color of your blues ». Et bien, voilà un homme qui tient ses promesses ! Je suis agréablement surpris par le show ce soir. Après avoir écouté le dernier opus de Money Mark (voir mon message du 7 avril) je m’attendais à un concert plutôt acoustique. Et bien non Mark est funky ! Les interventions du deuxième clavier, jouant les yeux fermés et avec le sourire jusqu’aux oreilles, sont particulièrement bien senties, spécialement sur la face B inédite, « Sneaky People ». Le batteur assure le swing en boxant sur la batterie, bien accompagné par le bassiste en kilt. Le guitariste au look hippie est par contre plus discret, mais a une wha-wha bien efficace. Je regrette juste que Mark n’ait pas plus de voix. Le temps de régler un petit problème d’éclairage, Mark expliquant dans le micro ce qu’il souhaite au technicien, les musiciens attaquent un instrumental disco. Mark se lâche et enlève sa cravate en la faisant tournoyer au dessus de sa tête. Puis se met en tête de faire tourner la boule disco en soufflant dans sa direction. Peine perdue. Il entame une danse avec une panthère en peluche. C’est ensuite le bassiste qui pète les plombs et saute dans le public et emballe toutes les filles (accompagnées où non) qui lui tombent dans les bras. Mark : « C’est notre dernier soir, on fait la fête » ! Ils invitent alors un spectateur, Gilles, à venir danser avec eux sur scène. Mark l’installe ensuite au clavier et surprise, le gars assure, tous les musiciens ont la banane ! Mark profite du show en secouant la tête sur le côté de la scène sirotant une bière. Le groupe quitte la scène. Avant d’attaquer les rappels, Mark taxe un paquet de clopes au public puis remet en route son magnétophone pendant que le clavier fait le marionnettiste avec la peluche. Une voix, en français, s’échappe du magnéto : « Bonsoir Paris, je suis la panthère. J’ai fait beaucoup de kilomètres pour être avec vous. Mais Mark en a une dernière pour vous ». Le rappel est joué en duo clavier/batterie. Et c’est ainsi que c’est achevé une belle saturday night fever. Quant à Mark on pourra le revoir le mois prochain accompagnant les Beastie Boys.
Après une première partie assurée par un dénommé Tahiti Boy, chantant en anglais avec pour seul accompagnement son clavier vintage, Money Mark et son groupe font leur entrée en scène. Ils sont cinq : Basse, Batterie, Guitare, Clavier et Mark alternant clavier et guitare. Mark vêtu d’une veste marron, chemise beige, cravate assortie et d’un jean arrive avec son petit magnétophone à cassettes jouant un morceau de jazz. La musique s’écoule pendant que le groupe prend ses aises. Mark : « Bonsoir, remontez vos chaussettes car on va vous botter les fesses ce soir » avant d’attaquer leur set sur « Color of your blues ». Et bien, voilà un homme qui tient ses promesses ! Je suis agréablement surpris par le show ce soir. Après avoir écouté le dernier opus de Money Mark (voir mon message du 7 avril) je m’attendais à un concert plutôt acoustique. Et bien non Mark est funky ! Les interventions du deuxième clavier, jouant les yeux fermés et avec le sourire jusqu’aux oreilles, sont particulièrement bien senties, spécialement sur la face B inédite, « Sneaky People ». Le batteur assure le swing en boxant sur la batterie, bien accompagné par le bassiste en kilt. Le guitariste au look hippie est par contre plus discret, mais a une wha-wha bien efficace. Je regrette juste que Mark n’ait pas plus de voix. Le temps de régler un petit problème d’éclairage, Mark expliquant dans le micro ce qu’il souhaite au technicien, les musiciens attaquent un instrumental disco. Mark se lâche et enlève sa cravate en la faisant tournoyer au dessus de sa tête. Puis se met en tête de faire tourner la boule disco en soufflant dans sa direction. Peine perdue. Il entame une danse avec une panthère en peluche. C’est ensuite le bassiste qui pète les plombs et saute dans le public et emballe toutes les filles (accompagnées où non) qui lui tombent dans les bras. Mark : « C’est notre dernier soir, on fait la fête » ! Ils invitent alors un spectateur, Gilles, à venir danser avec eux sur scène. Mark l’installe ensuite au clavier et surprise, le gars assure, tous les musiciens ont la banane ! Mark profite du show en secouant la tête sur le côté de la scène sirotant une bière. Le groupe quitte la scène. Avant d’attaquer les rappels, Mark taxe un paquet de clopes au public puis remet en route son magnétophone pendant que le clavier fait le marionnettiste avec la peluche. Une voix, en français, s’échappe du magnéto : « Bonsoir Paris, je suis la panthère. J’ai fait beaucoup de kilomètres pour être avec vous. Mais Mark en a une dernière pour vous ». Le rappel est joué en duo clavier/batterie. Et c’est ainsi que c’est achevé une belle saturday night fever. Quant à Mark on pourra le revoir le mois prochain accompagnant les Beastie Boys.
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