Nouvel EP pour cette jeune impétrante britannique dont la classe innée n'est pas passé inaperçue lors de la dernière édition de Rock en Seine. La première chose que l'on retient de la chanteuse c'est sa voix. Certes ces dernières années ont vu nombre de chanteuses au timbre soulful apparaître mais Celeste s'impose sur un genre différent, mettant sa fragilité à nu, toujours sur le fil, frêle et légèrement brisée (comme une petite cassure au fond de la gorge) mais avec caractère. Les émotions débordent de ses cordes vocales mises au service d'un répertoire qui ne cherche pas forcément la tonalité vintage à tout prix mais qui les intègre intelligemment dans une forme dans laquelle on peut aussi déceler les influences des années 90 (on pense au claquement hip hop de la batterie en particulier) voire des années 80 où il est question de soul, bien sûr, mais aussi de jazz. Un EP au goût de trop peu tant la chanteuse incarne une forme de rupture rafraîchissante avec les canons ambiants qui demande toutefois confirmation sur le long format.
mardi 17 septembre 2019
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