Aussi improbable qu'une rivière se jetant dans un lac, le nouvel album de la formation bruxelloise s'impose comme une proposition musicale forte et décalée. Faisant la part belle aux synthétiseurs et aux boîtes à rythmes analogiques, ce nouvel effort plonge l'auditeur dans un état contemplatif bercé au gré de compositions labyrinthiques (« The book on your chest »), mélancoliques (« Devil's hand ») limites expérimentales (« Misunderstanding ») dans une quiétude à peine troublé par d'étranges guitares dissonantes (« Between »). Une couche sonore, hypnotique et progressive, après l'autre, l'étrange magma laisse s'évaporer de douce effluves nostalgiques et oniriques, comme autant de madeleines rappelant la texture sonore des années 80 de notre enfance (« Downstairs »). Comme un étonnant contrepoint à tout ce qui a précédé, le morceau titre, « Let the beast out », à l'approche oblique mettant en avant une guitare plus immédiatement rock, s'impose comme la pièce de choix de cet intriguant et néanmoins obsédant album.
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