Ce nouvel effort, le quatrième, de Dylan LeBlanc s'apprécie en deux temps, à l'instar d'un bon vieux vinyle d'antan. La première partie du disque voit l'artiste évoluer de manière significative : des nappes de claviers font en effet leur apparition posant une couche de vernis pop sur ces nouvelles compositions sans pour autant occulter la dimension rock du musicien. Ainsi sous la glace, le feu couve (cf. « Bang bang bang », « Damned »), comme une étincelle sur le point de s'embraser à l'image du riff stonien du morceau titre qui ouvre les débats. Chemin faisant, le son du guitariste évolue, ses influences se déplace sur l'échelle du temps, le rapprochant de ce que les songwriters tels que le regretté Tom Petty ou Bruce Springsteen pouvaient proposer au début des années 1980. La deuxième partie du disque, les quatre derniers titres (dont le sublime « Lone Rider » cosigné avec son père James), se veulent plus calmes en renouant avec sa veine acoustique habituelle, entre folk et country. C'est un excellent, et très équilibré, disque qui s'achève ainsi sur une note apaisée.
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