lundi 30 juillet 2018

The Beach Boys with the Royal Philarmonic Orchestra



Que les fans les plus impatients calment leurs ardeurs. Il ne s'agît là ni d'un album instrumental, ni même d'un disque de reprises et encore moins d'un nouvel album. Plutôt un disque hybride (voix d'époque et nouveaux arrangements philharmoniques), qui a tout du best-of pour béotiens, couvrant l'essentiel de leur carrière partant du groupe rock’n’roll des débuts, inspirés par Chuck Berry (la bien nommée « Fun fun fun ») à la formation pop à la mélancolie transperçante (« Wouldn't it be nice », « God only knows ») en passant par le franchement anecdotique (« Disney Girls », « Kokomo », sérieusement?) Ceci étant posé, alors ces nouveaux arrangements ? Assez mitigés dans l'ensemble… L'ensemble philharmonique apporte un supplément majestueux qui cadre assez bien avec l'ambition démesurée de Brian Wilson (« Heroes and Villains », « Good Vibrations »), de la fin des années 1960 et renforce encore un peu la mélancolie, déjà prégnante à l'origine, des morceaux (« God only knows », « Sloop John B », « California Suite », « California Girls », « Wouldn't be nice »). Sur « Fun, fun, fun », l'orchestre apporte un nouveau regard sur le titre sous la forme d'un décalage amusant avec les guitares rock’n’roll inspirées par Chuck Berry. Un disque assez agréable dans l'ensemble, quoi que assez anecdotique dans le fond, même s'il est entendu que l'on parle d'une formation majeure de l'histoire de la pop, ce que personne ne contestera.

Aucun commentaire: