A l'image du volcan
dont il empreinte le titre, cet album de Volin voit le groupe passer
par différents états, de l'éruption au calme. Situé au confluent
de plusieurs influences, du jazz au rock, la musique de Volin ne se
départit jamais d'une certaine élégance que le rythme se fasse
ternaire (« Il ne me reste ») ou que les guitares soient
de sortie (« Canon »). Adepte des structures alambiquées
(« Secousses ») Volin ne verse jamais dans l'excès, dans
un sens comme dans l'autre, mais au contraire fond l'ensemble de ses
influences dans un univers progressif, empruntant parfois à
l'électro ("Citadelle"), aussi complexe que gracieux. L'album est habité d'une
impressionnante tension sous-jacente, qui n'explose jamais tout à
fait, même dans ses moments les plus mélodiques (« Volcan »).
Et le tout dans la langue de Molière, s'il vous plaît ! Ce qui
achève de faire de ce disque l'objet le plus curieux, mais le plus
charmant aussi, qu'il nous ait été donné d'écouter depuis un
moment. A découvrir.
mercredi 5 juillet 2017
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