Toujours très
prolifique, l'ancien bassiste de Woods sort son quatrième album
depuis 2013. Catalogué, un peu rapidement, nouveau Bob Dylan sur la
foi du merveilleux « Harlem River » (sorti en 2013), ce
nouvel effort voit le chanteur élargir considérablement son rayon
d'action en même temps qu'il renoue avec la ville de New York (cf.
l'interlude « Flannery »), après une escapade en
Californie, qui l'a vu débuter. Ce nouvel album débute donc avec
une curiosité intitulée « Come to me now », un titre
étrange, basé sur un motif d'orgue fantomatique et traversé, tel
un courant d'air, par un chant évanescent. Bien vite, Kevin retombe
sur ses pattes avec un « Crybaby » rudement bien troussé
et qui n'aurait pas fait tâche sur le fameux « Harlem river »
sus-cité. Le reste de l'album s'apparente à un terrain
d'exploration pour le musicien qui revisite quelques figures bien
connues de sa nouvelle ville d'adoption. Impossible ainsi de pas
penser aux Ramones à l'écoute de la brève (1:47) « 1234 »
ou de ne pas retrouver un soupçon du Velvet Underground sur le
diptyque nocturne « Aboard my train/Dry your eyes », alors que les superbes « Tin can » et "Caught in my eye" nous rappellent les raisons pour
lesquelles l'artiste a tant été comparé à Bob Dylan.
Sentimental bien plus que nostalgique, ce nouvel effort fait montre
d'une belle force de composition tout en respirant d'honnêteté. Une
nouvelle pièce majeure d'une discographie qui commence à compter…
En concert à Paris
(Trabendo) le 11 juillet.
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