Attendu avec plus ou
moins de curiosité, voici « Montage of Heck », un album
solo de Kurt Cobain qui sort 21 ans après le décès du chanteur de
Nirvana. On pourrait déjà commencer par préciser que « Montage
of Heck » constitue la bande originale du controversé
documentaire du même nom et qu'il s'agit d'une collection de démos,
brutes de décoffrage, absolument pas retouchées, présentant Kurt
seul à la guitare. 13 titres, pour la version standard, que l'on
pourrait classifier en quatre catégories. Il y a d'une part ce qui
relève du purement anecdotique tel ce « Reverb Experiment »,
qui n'offre pas grand-chose en dehors d'un son de guitare assez cool
par ailleurs. On trouve ensuite des versions demos de titres déjà
connus des fans (« Been a son », « Something in the
way ») et d'autres choses assez surprenantes tel « The
Yodel song » qui ouvre l'album sur une note country, pas
vraiment le registre dans lequel on attendait Kurt. Enfin, il y a le
dernier quart de l'album, le véritable trésor, des ébauches de
titres jamais terminées. Un corpus qui aurait constitué
d'excellentes chansons pour Nirvana, « Clean up before she
comes », « Desire », « She only lies »,
et qui, vu l'issue tragique de l'histoire, font naître plus de
regrets qu'autre chose. Une touchante reprise des Beatles, « And
i love her », complète cette collection intime et
bouleversante.
jeudi 3 décembre 2015
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