Quelques semaines
avant la sortie de son troisième album (prévue pour fin janvier),
retour sur le second album du chanteur qui vient de ressortir en
version deluxe agrémenté de deux remixes.
Faisant fi des
modes, Candide continue de faire de la musique avec cœur et passion
et reste fidèle à ses passions d'enfance pour le rock, le blues, le
folk ou la chanson française. Une position iconoclaste qu'il assume
pleinement sur « J'aurais voulu », avec ce constat
doux-amer : « Aujourd'hui pour faire de la musique, il
faut surtout s'y connaître en informatique...». De fait, avec son
album « Au pays du ralenti », Candide ravive une époque
que l'on croyait révolue. Enregistré en petit comité, en binôme
avec son ami Laurent Combes, dans la maison familiale sise sur la
côte d'Opale, pile en face de la Perfide Albion soit dit en passant,
Candide accouche d'un album particulièrement organique, vivant et
débordant de charme. Le disque débute avec un blues débonnaire
« La cour des grands » et on sent de suite que l'on
affaire à ce genre de classique instantané que l'on aime dès la
première écoute. En effet à écouter Candide, on pourrait
facilement l'imaginer ce fameux pays du ralenti, une terre imaginaire
bercée par les effluves du rock sixties, des Kinks ou des Beatles en
particulier. S'articulant autour d'une base classique, guitare, basse
et batterie, Candide y ajoute des apports aussi discrets
qu'importants. Le banjo, l'harmonica, le ukulélé ainsi que
l'omniprésence de la guitare acoustique apportent une note folk et
beaucoup de chaleur à la musique. Après on pourra toujours
argumenter sur le fait que l'album ne soit pas « à la mode »
ou sur le classicisme absolu de la chose qui, en soi, n'apporte rien
de neuf. En attendant on rêve que d'autres artistes fassent rocker
la langue française avec autant de classe héritée des sixties (cf.
« l'homme parfait »)…
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