Groupe culte dans leur Angleterre
natale (relire la folle aventure de leurs deux premiers albums par ici), l'oncle acide est de retour avec un, déjà, quatrième effort.
Peu à peu l'univers du groupe s'affine pour s'affranchir de Black
Sabbath, la figure tutélaire dont ils ont assuré la première
partie à Bercy en décembre 2013. L'évolution se fait en douceur.
L'amateur d'ambiance noire et interlope sera servi, le groupe évolue
toujours en eaux troubles et malsaines. Les tempos sont lourds et
obsédants, il y a toujours quelque chose de foncièrement hypnotique
chez eux (cf. « Pusher man ») comme une sorte de
psychédélisme sombre et inquiétant qui se développe à grands
riffs de guitares saturées. Au fil des titres, Uncle Acid s'impose
comme la face sombre des Beatles. L'affirmation peut surprende tant
il est vrai que, par le passé, on a catalogué, un peu vite, le
groupe de revivalistes post Black Sabbath. Sur ce nouvel effort,
Uncle Acid ne cache plus son appétance pour les mélodies et la pop
sixties (cf. « Yellow moon », « Downtown »,
« The Night Creeper »). Autant d'influences digérées
par le groupe pour un rendu original et excitant : de jolies
mélodies jouées sur un mode puissant et métallique, cf. la bien
nommée « Melody Lane », quel pied ! A
(re)découvrir.
Sortie le 4 septembre 2015.
En tournée française en octobre (La
flèche d'or, Paris, le 14 octobre)
http://acidcoven.com/
https://www.facebook.com/uncleacid
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