mercredi 2 octobre 2013

Franz Ferdinand : « Right thoughts, right words, right action »


Retour en grandes pompes pour le quatuor écossais, après une pause discographique longue de quatre années. Quatrième album donc, un titre qui claque comme un antienne, et un spectaculaire retour aux fondamentaux : ce nouvel album sera rythmique ou ne sera pas ! Right beat serait-on ainsi tenté d'ajouter à la profession de foi initiale. Le savoir-faire en matière de funk/pop/rock des écossais, n'étant plus à prouver, le groupe accouche d'un album d'une attachante simplicité, accrocheur dès la première écoute. Du rythme, des mélodies, des guitares et une batterie frénétique : l'affaire est emballée en 35 minutes, sans matière grasse, ni temps-morts. Rien de fondamentalement spectaculaire mais ça fonctionne à tous les coups. Et pourtant, Franz Ferdinand réussi à étonner encore tâtant du garage rock sixties, orgue à l'appui, le temps d'un « Love illumination » ultra efficace ou d'un charmant « Fresh Strawberries », peut-être bien la grande réussite de cette nouvelle livraison, sous influence psyché. Et « Bullet » est étonnament punk pour le groupe. L'affaire prend cependant une toute autre tournure, plus ambitieuse, lorsque l'étrangeté s'invite à la table, la cithare enrubannant le « Right action » d'ouverture, le délire semi-éthylique « Treason animals ! », la tristounette « The Universe expanded » ou la très complexe « Goodbye lovers and friends » qui clôt les débats. Un « petit » album qui grandit au fil de l'écoute. Réjouissant.

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