D'abord découvert à la Cigale enpremière partie des Stone Roses puis aux Eurockéennes de Belfort, les Irlandais de The Strypes nous ont, par deux fois, laissés pantois devant tant de classe rock n'roll, à tel point que l'on peut affirmer, sans ambages, que l'on tient là de sacrés phénomènes et, à tout le moins, la grande révélation de cet été 2013. Alors que l'été, hélas s'achève déjà, les Strypes s'avancent vers un premier rendez-vous : la sortie, tellement importante pour un jeune groupe, du proverbial « tant attendu » premier album. Et là, c'est la grande claque. Une grosse demi-heure, le disque est du genre court et nerveux comme à la grande époque des LPs, et déjà tant de promesses. Les Strypes puisent à la source, les années 1960. A la manière des mods d'antan, les jouvenceaux irlandais réinterprètent le rhythm n'blues original, typiquement étasunien, avec une classe toute britannique. On pense aux Who, aux Kinks, aux Jam... Leur musique se fait tour à tour langoureuse, sexy et bluesy à souhait (« Angel Eyes ») ou sacrément racée, le pied au plancher et à fond les guitares (« I can tell »). Le répertoire est en grand partie original et les reprises choisies avec soin (« You can't judge a book by the cover ») La présence ici et là d'un harmonica (« perfect storm ») nous rappelle bien qu'il n'est point de grande musique qui ne découle, directement ou non, du blues. Idiome dans lequel ils sont parfaitement crédibles. Devant tant de classe et de maîtrise on oublierait presque que l'on affaire à une bande d'ados, car les Strypes ont, environ, 16 ans de moyenne d'age : incroyable ! C'est sur qu'avec eux, l'avenir de notre bon vieux rock n'roll est assuré !
jeudi 22 août 2013
The Strypes : « Snapshot »
D'abord découvert à la Cigale enpremière partie des Stone Roses puis aux Eurockéennes de Belfort, les Irlandais de The Strypes nous ont, par deux fois, laissés pantois devant tant de classe rock n'roll, à tel point que l'on peut affirmer, sans ambages, que l'on tient là de sacrés phénomènes et, à tout le moins, la grande révélation de cet été 2013. Alors que l'été, hélas s'achève déjà, les Strypes s'avancent vers un premier rendez-vous : la sortie, tellement importante pour un jeune groupe, du proverbial « tant attendu » premier album. Et là, c'est la grande claque. Une grosse demi-heure, le disque est du genre court et nerveux comme à la grande époque des LPs, et déjà tant de promesses. Les Strypes puisent à la source, les années 1960. A la manière des mods d'antan, les jouvenceaux irlandais réinterprètent le rhythm n'blues original, typiquement étasunien, avec une classe toute britannique. On pense aux Who, aux Kinks, aux Jam... Leur musique se fait tour à tour langoureuse, sexy et bluesy à souhait (« Angel Eyes ») ou sacrément racée, le pied au plancher et à fond les guitares (« I can tell »). Le répertoire est en grand partie original et les reprises choisies avec soin (« You can't judge a book by the cover ») La présence ici et là d'un harmonica (« perfect storm ») nous rappelle bien qu'il n'est point de grande musique qui ne découle, directement ou non, du blues. Idiome dans lequel ils sont parfaitement crédibles. Devant tant de classe et de maîtrise on oublierait presque que l'on affaire à une bande d'ados, car les Strypes ont, environ, 16 ans de moyenne d'age : incroyable ! C'est sur qu'avec eux, l'avenir de notre bon vieux rock n'roll est assuré !
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1 commentaire:
J'aurais cru ton esprit plus critique sur ces jeunes fils à papa dont tout est un peu facile depuis le début !
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