The Coral (définitivement?) séparés, c'est désormais en solo que l'on retrouve les anciens champions de la britpop du 21ème siècle. Cette année 2013 aura donc vu la sortie des albums solo des ex-compagnons Bill Ryder-Jones et James Skelly, le cas qui nous occupe aujourd'hui. Sur ce nouvel effort, James Skelly reste fidèle à son fantasme des années 1960/1970, mais son amour immodéré des musiques noires américaines, « You've got it all » et sa rythmique purement Motown, le rapproche d'un Paul Weller (qui participe d'ailleurs au disque, patronage hautement recommandable). A la manière des Jam d'antan, Skelly tente donc un rapprochement entre rock typiquement British, on pense souvent aux Kinks, et musiques noires étasuniennes, la bluesy « Do it again », le plus souvent avec un certain succès. James Skelly n'est pas insensible non plus au rock venu des Etats-Unis, des compositions comme « You and I », « Sacrifice » ou « Searching for the sun » seraient plutôt dans une veine folk/rock épique à la Tom Petty (un peu) ou Bruce Springsteen (beaucoup) ; refrains qui, dans un monde parfait, seraient repris en coeur pendant les festivals. Un effort solide et maîtrisé qui, hélas, passe un peu inaperçu.
lundi 19 août 2013
James Skelly And The Intenders : « Love Undercover »
The Coral (définitivement?) séparés, c'est désormais en solo que l'on retrouve les anciens champions de la britpop du 21ème siècle. Cette année 2013 aura donc vu la sortie des albums solo des ex-compagnons Bill Ryder-Jones et James Skelly, le cas qui nous occupe aujourd'hui. Sur ce nouvel effort, James Skelly reste fidèle à son fantasme des années 1960/1970, mais son amour immodéré des musiques noires américaines, « You've got it all » et sa rythmique purement Motown, le rapproche d'un Paul Weller (qui participe d'ailleurs au disque, patronage hautement recommandable). A la manière des Jam d'antan, Skelly tente donc un rapprochement entre rock typiquement British, on pense souvent aux Kinks, et musiques noires étasuniennes, la bluesy « Do it again », le plus souvent avec un certain succès. James Skelly n'est pas insensible non plus au rock venu des Etats-Unis, des compositions comme « You and I », « Sacrifice » ou « Searching for the sun » seraient plutôt dans une veine folk/rock épique à la Tom Petty (un peu) ou Bruce Springsteen (beaucoup) ; refrains qui, dans un monde parfait, seraient repris en coeur pendant les festivals. Un effort solide et maîtrisé qui, hélas, passe un peu inaperçu.
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