Une des plus fines formations du moment, les Rival Sons font
revivre les grandes heures du hard rock et du rock n’roll garage des années
1970. Il suffit pour s’en persuader d’observer la foule bigarrée composant le public
réuni au Trabendo en ce samedi soir. Un public inter générationnel, où tous les
âges se croisent, certains portant cheveux blancs et tee shirts à l’effigie des
grands noms du rock du passé, alors que le groupe n’existe que depuis quelques
années seulement. Dans les faits, les Rivals Sons ont faits leurs tous les
codes régissant le rock d’avant. Personne, dans la scène actuelle, ne vocalise
comme Jay Buchanan. Installé sur la droite de la scène, Scott Holiday, redonne
toute sa signification à la notion de guitar hero. Et celle-ci n’a rien de
ringard. Groupe fin techniquement s’il en est, cette virtuosité des quatre
musiciens ne vire jamais à la démonstration froide et stérile. Au contraire,
tout est mis au service de l’émotion et du feeling. De longs soli
psychédéliques émaillent le concert, jamais ennuyeux et le groupe prend bien
soin d’alterner les ambiances et d’électriser le public grâce à la science du
riff de Scott Holiday (ah « Pressure and time », « Get what’s
coming » c’est quelque chose…). Enfin comme tout bon groupe qui se
respecte, le blues voire le jazz pour certaines parties de batterie, n’est
jamais bien loin. Et là la paire rythmique Michael Miley (excellent batteur) et
Robin Everhart (basse) apporte le recul et le groove nécessaire. Un groupe de
musiciens monstrueux au service d’un répertoire de qualité, pas besoin d’aller
chercher plus loin…
www.rivalsons.com
www.facebook.com/rivalsons
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire