Buridane l’affirme bien fort, elle n’est « pas
fragile ». Pourtant à l’écoute de son premier album, on ressent certes une
personnalité et une plume bien affirmée mais aussi une sensibilité à fleur de
peau qui lui fait chanter « mieux que moi ». Depuis qu’on l’avait découvert sur son
premier ep, entièrement acoustique, Buridane a parcouru du chemin jusqu’à ce
premier album. Le propos s’est épaissi, entre légèreté, « Badaboum »,
et gravité, « Le serment », carrément dramatique. Buridane se livre
tout en métaphores retenues. Musicalement, la collaboration avec Pierre
Jaconelli (Benjamin Biolay) a donné de la profondeur à Buridane, parfois plus
rock (« Jusqu’où petite », « Si y’a personne ») même si la
voix cristalline et la guitare folk, « le serment », « la
caillasse », de la jeune lyonnaise reste au centre des débats. Un premier
album, un peu convenu certes, c’est le problème récurrent de la chanson
française, mais œuvre d’une jeune auteure à suivre…
En concert le 3 avril à la boule noire (Paris)
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