Cela débute par un martèlement sourd de la batterie. Un peu
comme si une certaine tendance sombre s’était emparée du jazz. Dès les
premières notes, « El tiempo de la revolucion », le nouvel album du
trompettiste suisse Erik Truffaz, entraîne l’auditeur sur des chemins tortueux
à l’écart des voies express toutes tracées. Limite oppressant, ce nouveau
disque trouve pourtant quelques rayons de lumière dans les notes s’échappant de
la trompette de son auteur ou dans la voix de la chanteuse pop Anna Aaron,
invitée sur trois titres. A l’écoute, le jazz vu selon Erik Truffaz doit
beaucoup à la musique de film, et comme tout bon thriller, ce nouveau disque
est riche en suspense et en moments de tensions.
En concert le 6 avril à Paris (Olympia).
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