Séduisante prestation de FM Laeti, déjà auteur d’un
excellent premier album, vendredi soir sur la scène du théâtre traversière. Entourée
d’un groupe solide, basse batterie guitare et claviers, Laeti œuvre avec classe
une soul soyeuse dans la droite lignée de la great american black music des
années 70. Il suffi pourtant que le bassiste Christophe
« Disco » Minck, change d’instrument pour se saisir d’un n’goni (une
guitare africaine) pour que le groupe bascule dans une autre dimension où la
soul retrouve ses racines africaines. C’est beau et émouvant. Le groupe n’est
pas manchot lorsqu’il s’agit de swing jazzy (« It’s out of my
hands ») ou de rythmes binaires plus rock (surprenante reprise de Phoenix,
« I don’t know why i love you » de Stevie Wonder), Disco distillant
un groove puissant de ses cordes de basses. Sur scène, Laeti se révèle être une
artiste particulièrement attachante communiquant les ondes positives par
milliers. Elle irradie littéralement, sourit en permanence en esquissant des
petits pas de danse. Elle possède de plus une belle voix, très légèrement
éraillée qui convient particulièrement bien à son style soul délicat. C’est sur
cette bonne note que FM Laeti clôture un printemps exceptionnel, en termes de
live, pour les amateurs de soul music avec les concerts successifs de Sharon
Jones, Lee Fields en mars, Alice Russell et Charles Bradley en avril.
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