Précédé d’une réputation flatteuse sur sa terre natale de Belgique, le quatuor My Little Cheap Dictaphone (MLCD) -élu « Groupe de l’année » et « Album de l’année » aux Octaves de la musique (l’équivalent belge des victoires)- débarque dans nos contrées avec un album qui n’en déplaise le nom de ses auteurs n’a absolument rien de « cheap ». C’est même plutôt tout l’inverse. Monumental, l’opus doit autant au rock indépendant et à la pop qu’à la musique de film, renouant avec un sens de l’ampleur sonore qui a fait tout le succès d’Arcade Fire (par exemple). Concept album de 13 titres, cet effort nous conte, ainsi que son titre l’indique, le destin tragique d’un génie de la musique, librement inspiré de la vie de Brian Wilson, le fantasque leader des Beach Boys. Pour ce faire Redboy (Hollywood Porn Stars) et sa troupe n’a pas hésité à mettre les petits plats dans les grands, piano bastringue, arrangements de cordes et grand orchestre sur quasiment tout les titres et convoquant les talents des deux côtés de l’Atlantique (Jonathan Donahue, Ralph Mulder et Pall Jenkins en guests) plongeant tout ce beau petit monde dans des ambiances allant de la pop rêveuse (« No self esteem ») au cabaret jazzy déjanté (« Slow me down », « The tragic tale of a genius »). Et on a encore rien vu, l’album ne représentant que la face musicale de ce qui s’annonce comme un projet artistique de grande ampleur. La tournée a été l’occasion de mettre en place une collaboration avec des professionnels issus du cinéma, du théâtre et de la vidéo qui agrémentent des concerts tenant de la performance artistique. 2011 sera-t-elle l’année du dictaphone cheap ??
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1 commentaire:
Ca fait plaisir des projets ambitieux comme celui-là par des musiciens de la ville où on habite. Je confirme que le concert vaut la peine. C'est très au point...
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