L’ex-leader des mythiques Jam, plutôt rare dans l’Hexagone, était de retour, hier soir, sur une scène parisienne, quelques jours après la sortie de son nouvel album « Wake up the nation ». Paul Weller sur scène c’est une cure de jouvence, une patate d’enfer, jamais démentie après plus de trente ans de carrière. Monsieur Weller, et ses chaussures bicolores, s’active comme un jouvenceau du rock n’roll, pas de danses avec la guitare et petits bonds de cabri inclus. Son enthousiasme est tout simplement remarquable. D’autant que, sur le plan artistique, Weller est toujours en forme, on l’avait d’ailleurs quitté sur un « 22 Dreams » d’excellente facture. Avec son groupe, guitare, basse, un redoutable batteur et deux claviéristes, enfermés derrière un mur de claviers vintages, Weller a intensément flirté avec l’électricité pendant pratiquement deux heures. Ce n’est que lorsqu’il s’installe derrière le piano pour un intermède psychédélique que le show perd un peu de son mordant. Revenu à la guitare et donc aux affaires, Weller sonne la charge : « Art School », le classique des Jam, est aussi rageur qu’en 1977. Mais avec les années, Weller a également appris le swing livrant un « Wild Wood » hypnotique. A la fin du show, la bande revient pour les rappels sous la forme d’un mini set acoustique à trois guitares et basse, dévoilant là encore une autre facette de son talent. « On devait s’arrêter à 22h30 mais bollocks on en joue une autre et ça sera très bien » ! Et nous revoilà parti pour un nouveau rappel, Weller et son groupe sont revenus par trois fois après le set principal, très enlevé à nouveau. « Ca fait longtemps, je vais revenir plus souvent à Paris ». Espérons-le en tout cas, car il est bien possible que Paul Weller nous ait livré là le concert de l’année…
www.paulweller.com
www.paulweller.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire