Premier album pour ce sympathique trio lyonnais. Résolument pop, Welling Walrus (voir mon message du 21 février 2010) dégage une exubérance, un sens de l’humour, une grandiloquence typiquement britannique. Un sens de la formule grotesque en quelque sorte : en 1968, les Beatles chantait « Ob-La-Di, Ob-La-Da » et en 2010 Welling Walrus chante «Bibidi bobidi boo » sans qu’il ne faille s’inquiéter plus que cela d’y trouver un sens. Juste profiter de la musique et de l’instant présent. Mais au lieu de repomper le swinging London, Welling Walrus préfère le faire sien et en garder l’esprit plutôt que la note juste. La pop est ainsi traversée d’éclairs de guitares rock : « English Psycho », « Hooligans » où de ponts reggae. Toujours dans le même état d’esprit, rivé sur le présent plutôt que sur le passé, Welling Walrus n’hésite pas à expérimenter des arrangements électro (« We are hype »). Un très bon premier opus coloré, voire même carrément flashy, transportant le passé dans le futur, dont on retiendra surtout le côté baroque (« The fall of Icarus », l’une de leurs meilleures compositions) explorateur des limites, manquant plusieurs fois de partir dans tous les sens, pour finalement trouver un équilibre.
www.myspace.com/wellingwalrus
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