Pour son quatrième album en solo, Ben Kweller (voir mes messages des 3 décembre 2008 et 9 janvier 2009) change tout. Nouveau groupe, nouveau son. Il est vrai que Ben Kweller a toujours été dans la catégorie des inclassables entre Ben Folds, pour le piano, Weezer, pour les guitares vitaminées avec un soupçon de Neil Young et de Bob Dylan pour la note roots. Depuis quelques albums, Ben a pris l’habitude de distiller ça et là une chanson folk, americana qui rappelle bien d’où il vient. Servie dans une pochette sublime, cette nouvelle livrée est ouvertement acoustique et country. Les notes nous apprennent que Kweller assemble ces chansons depuis treize ans. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il s’agit donc d’un retour aux sources vers cette musique qui a bercée son enfance texane. Il y a cependant quelque chose qui ne change pas avec Ben Kweller, la qualité d’écriture. Car tout au long des trente cinq minutes que dure le disque, Kweller enfile les perles donnant naissant à un bien seyant collier. L’album s’ouvre sur l’arpège délicat de « Gypsy Rose ». « Old Hat », « Hurtin’ you » et « Ballad of Wendy Baker » offrent une note mélancolique et intimiste. Mais la bombe du disque est « Sawdust Man » (déjà présente sur le maxi) où Ben, au piano, la joue New Orleans, regardant Dr John dans le blanc des yeux. Voilà un disque à écouter en voiture, en conduisant le long d’un interminable ruban d’asphalte dans le soleil couchant…
http://www.benkweller.com/
www.myspace.com/benkweller
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