Nouvel album pour le vétéran de l’Oklahoma, Jean-Jacques Cale (voir mon message du 2 décembre 2007).Et une musique toujours aussi ensoleillée. Comme au premier jour Cale nous propose un éloge de la paresse et de la lenteur. Toujours aussi cool, mise à part quelques arrangements plus modernes sur « Where the sun don’t shine » et l’intro jazzy de « Who knew » qui ouvre le disque, JJ joue comme si rien n’avait bougé depuis ses débuts discographiques au début des années 1970. C’est presque normal pour un artiste qui a sorti son premier album alors qu’il avait 30 ans révolus. Voilà, c’est comme ça, JJ Cale a été « classique » depuis le premier jour. Les nouvelles compositions « Oh Mary », « Fonda-Lina » et « Leaving in the morning » font toujours leur petit effet, la même impression de sérénité que celle distillée sur le premier disque. D’obédience plutôt blues (« Cherry Street ») et folk avec quelques touches de country sur « Strange Days » ce nouvel opus, qui peut s’enorgueillir de la participation de son vieux compère Eric Clapton sur le morceau titre « Roll On », s’écoute comme une ballade dans un pays imaginaire. Une sorte de Cale-land où le temps s’est arrêté, où le soleil brille tous les jours et où les ennuis n’existent pas. Que demander de plus ? Le revoir sur scène, serait vraiment bien…
http://www.jjcale.com/
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