Sa voix fluette et haut perchée possède un petit quelque chose de Neil Young alors que le souffle épique qui habite ses compositions, et plus généralement le feeling east coast qui s’en dégage, évoque plutôt Bruce Springsteen. Depuis une bonne vingtaine d’années, le New-Yorkais Jesse Malin est l’un des songwriters les plus attachants de sa génération. Et prolifique avec ça comme le prouve ce copieux, mais jamais lassant, une prouesse, nouvel effort de 15 titres. D’une certaine manière la quintessence de l’art de Jesse Malin, capable de scotcher l’assistance avec une simple guitare acoustique et des mots touchants racontant le quotidien des gens simples (cf. « Crawling Back to You ») dans un grand croisement entre Springsteen, une certaine conception noble de la pop, et la country (« Tall Black Horses » ; « Lost Forever » ; « Dance on my Grave »). Ailleurs, le piano et/ou le rythme endiablé du rock’n’roll sous l’influence des années 1970 (« State of the Art » ; « We Used to Roll » ; "Dance with the System") se charge d’apporter un contrepoint bienvenu aux compositions intimes et émouvantes, complétant ainsi le panorama d’un album riche et varié.
En concert à Paris (La Boule Noire) le 2 novembre.
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