Etonnant parcours que celui du trio, qui a choisi une voie originale, sortant de nouveaux singles à intervalles réguliers que l’on retrouve regroupés sur le premier album du groupe. Autre incongruité, si le groupe a choisi de s’exprimer dans l’idiome électronique, les musiciens sont également tout à fait capables de se produire en acoustique (cf. le final de « Shabalala »). Une forme de dualité que l’on retrouve dans les compositions, un pied dans la musique électronique et un autre, fortement ancré, dans la pop. Ainsi, pour le groupe, le but du jeu semble avant tout de composer des chansons qu’ils se chargent ensuite de vitrioler d’arrangements tantôt sombres et angoissants, tantôt doucereux (« Shoebox » ; « Brittany »), où plane, parfois, un spectre rock sous la forme d’éclairs de violence savamment orchestrés (« The Rabbit »), tout en évitant de reproduire le moindre cliché. Ce qui ne les empêche nullement d’intituler un de leur titre, avec beaucoup d’ironie, « Mick Jagger ».
En concert le 2/11 à Paris (La Maroquinerie)
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