Si depuis un certain 10 janvier 2016 nombreux sont ceux à rendre hommage à David Bowie, Matthieu Miegeville le fait à sa façon privilégiant la démarche plutôt que le style. Point de référence au regretté Ziggy sur ce premier album en solo mais plutôt une similitude de cheminent à travers les affres de la création. Ainsi, on a connu Matthieu punk, chanteur de métal au sein de ses groupes Psykup, Cancel The Apocalypse et My Own Private Alaska ou « jazzman » (on insiste sur l'importance des guillemets en l'espèce) au sein du duo Black Painters le temps d'un magnifique (et hélas unique pour le moment) album. Le projet solo de Matthieu se fera donc dans la langue de Molière et une mutation de plus pour le chanteur. Situé aux confins de la chanson et de pop teintée d'électronique, c'est bel et bien le timbre (de gorge et accrochant immédiatement l'oreille) si caractéristique du chanteur, qui incarne l'élément rock de l'équation au travers de son interprétation intense et fiévreuse de ses textes poétiques entre révolte (« Les Portes ») et nostalgie doucereuse, « Tu chantais », qui clôt ce court (8 titres) premier album de haute volée.
https://www.difymusic.com/miegeville
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